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Dans ses premières peintures abstraites, Thomas Auriol invente des formes hybrides provenant de petits dessins improvisés. Ses peintures sont à la fois emplies de lumière et libérées de la pesanteur. Des objets lisses, des taches isolées, flottent dans une incertitude lyrique. Au fil du temps, cet espace est devenu plus complexe, plus varié et plus éclaté. Sa méthode n'est pas hiérarchisante puisque tous les éléments sont traités à plat. Les silhouettes des différentes formes sont devenues floues, se sont entremêlées, laissant place à une soupe colorée. Parfois les teintes coagulent en formes organiques, parfois de petits blocs colorés remontent à la surface, tels des croûtons ou des boulettes. Si cette soupe de rose et de vert est un équivalent de l'espace, c'est à l'état de virtualité permanente, susceptible d'onduler, de se métamorphoser. Enfin, bien que nous n'en ayons pas besoin, les titres des oeuvres renforcent cette absence très productive de repères : Platinos (2017), Tailleur muraille (2019), Oh ma térébenthine (2019), Clin d'œil et coups de coude (2018), Milan sans doute (2018), Tout pareil (2020). Thomas ne laisse que peu de pistes indiquant où l'on se trouve, ses tableaux montrent, à l'évidence, que c'est dans une contrée dynamique, flottante et incertaine. |