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Le site BASE, publié par Documents d'Artistes Bretagne, diffuse les productions de récents diplômés de l'Ecole Européenne Supérieure d'Art de Bretagne, qu'ils soient aujourd'hui artistes plasticiens, graphistes ou designers.
L'EESAB et DD'AB se sont associés pour mettre en lumière les travaux d'anciens étudiants des quatre sites de l'EESAB via la création d'un module documentaire.
Le site BASE permet aux artistes de publier de nombreux contenus : oeuvres documentées (par des photos, des vidéos et des textes), textes, parcours, projets en cours et actualités.

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LES CHANTIERS-RESIDENCE, menés par Passerelle Centre d’art contemporain et Documents d’Artistes Bretagne, accueillent chaque année deux artistes émergents vivant et travaillant en Bretagne pour mener à bien un projet, accompagnés d’acteurs professionnels.
À l’issue de 3 mois de résidence, le projet fait l’objet d’une exposition personnelle à Passerelle Centre d’art contemporain, Brest. Un site internet, mis en oeuvre par Documents d’Artistes Bretagne, rend compte de la résidence et des étapes de conception et de réalisation du projet.

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Jacques VILLEGLÉ

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Paris - Saint-Brieuc, 1950-1952
Film cinématographique 16mm, couleur, silencieux, durée 2,50 minutes
Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris
 
Sur des chutes de pellicule surexposée, Villeglé peint des signes, des motifs qui, une fois montées, devient le film Paris-Saint-Brieuc.
 
 
 
Un mythe dans la ville, 1974-2002
Film cinématographique 16 mm couleur, sonore
Durée : 29,27 minutes

Réalisation : Jacques Villeglé
Son "Couper n'est pas jouer" : Bernard Heidsieck
Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris
(Extrait, durée 1,27 minutes)
 
Un mythe dans la ville : un défi relevé
« En 1974, la télévision [plus précisément une société intitulée Axe films qui deviendra Cinakopsis] m'avait passé commande d'un "film d'artiste". J'avais entendu deux émissions de radio, l'une avec Roger Caillois et l'autre avec Philippe Soupault, disant tous deux que le mythe de la ville avait disparu. Je me suis dit qu'ils pensaient ainsi parce qu'ils étaient trop vieux. » En intitulant son film Un mythe dans la ville, Villeglé entend relever le défi.
Le film, d'une durée envisagée de 23 minutes (il en fait 29 aujourd'hui), devait faire partie d'une série intitulée « la caméra pinceau », en écho au concept « nouvelle vague » développé par Alexandre Astruc de « caméra stylo ».
Malheureusement, très vite, la maison de production fait faillite, mais c'était sans compter la détermination et l'infinie patience de Jacques Villeglé puisque le film, trente ans plus tard, sera finalement projeté. Il va se faire cahin-caha avec les moyens du bord et la collaboration d'amis. Ce film composite, « bricolé » (avec maîtrise) va s'avérer chef-d'œuvre de cinéma expérimental.
On y fait l'apologie du colleur d'affiches « le plus grand des poètes modernes ». On cite Apollinaire. Les lettres et les mots font image à travers l'utilisation par Villeglé de son alphabet socio-politique : travail d'animation, de banc-titre. Ne voyant jamais la main de l'artiste, on a comme l'impression d'affiches qui s'autolacèrent.
Le film épouse les mutations de la ville, se baladant depuis le « trou » des Halles jusqu'au chantier du Centre Pompidou. « Sera-t-il le nouveau mythe de la ville ? Je savais que cela allait bouleverser Paris qui n'était plus rien à l'époque... »
On tourne autour des kiosques à journaux : des Gros Plans sur les Gros Titres ponctueront le film et l'inscriront dans l'actualité. Plus tard, en ravisseur d'affiches, on découvrira Jacques Villeglé interprétant son propre rôle.
Un personnage dans un monde d'affiches lacérées

Un personnage dans un monde d'affiches lacérées.
Un jour, il reçoit, pour une exposition de Jean Dubuffet, un carton d'invitation, sur lequel déambule un petit bonhomme dans l'esprit de l'Hourloupe. « J'estimais que par sa démarche claudicante, il ferait un héros de film rival de Superman ! » Ce « macadam cow-boy », un peu flâneur, il va le voir ressurgir un peu partout dans la ville sur les affiches publicitaires annonçant l'exposition. Et voilà Villeglé qui arrache l'une d'entre elles, puis une quarantaine comme pour, image par image, en faire, au cœur de son film, une bande dessinée : un même personnage dans un monde changeant d'affiches lacérées.
Il arrive à convaincre Jean Dubuffet de la créativité de son larcin, de la qualité du projet. Vu les péripéties du film, une longue correspondance entre eux va s'engager. Hélas, quand Un mythe dans la ville sera projeté, Jean Dubuffet nous aura quittés.

« Couper n'est pas jouer : biopsie n°10 »

Jacques Villeglé avait, par ailleurs, obtenu l'autorisation du poète Bernard Heidsieck d'utiliser en accompagnement sonore Couper n'est pas jouer : biopsie n°10, œuvre réalisée en 1968. Celle-ci répond au « déroulé heurté des images ». Elle inclut « les notes convergentes », texte théorique du poète, des bribes de l'actualité de Mai 68, de discours à l'Assemblée Nationale. « Bernard Heidsieck a attendu 27 ans pour voir ce que je faisais sur sa bande-son ! », rapporte Jacques Villeglé touché. 

Texte provenant du dossier réalisé par le Centre Pompidou pour l'exposition Jacques Villeglé "La comédie urbaine" en 2008.  Voir le site du Centre Pompidou