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Le site BASE, publié par Documents d'Artistes Bretagne, diffuse les productions de récents diplômés de l'Ecole Européenne Supérieure d'Art de Bretagne, qu'ils soient aujourd'hui artistes plasticiens, graphistes ou designers.
L'EESAB et DD'AB se sont associés pour mettre en lumière les travaux d'anciens étudiants des quatre sites de l'EESAB via la création d'un module documentaire.
Le site BASE permet aux artistes de publier de nombreux contenus : oeuvres documentées (par des photos, des vidéos et des textes), textes, parcours, projets en cours et actualités.

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À travers la plateforme éditoriale en ligne accessible à tous publics et des actions de diffusion, de formation et de communication, le Réseau documents d’artistes stimule la visibilité du travail de près de 400 artistes contemporains français et accompagne les opérateurs culturels dans leur prospection.

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LES CHANTIERS-RESIDENCE, menés par Passerelle Centre d’art contemporain et Documents d’Artistes Bretagne, accueillent chaque année deux artistes émergents vivant et travaillant en Bretagne pour mener à bien un projet, accompagnés d’acteurs professionnels.
À l’issue de 3 mois de résidence, le projet fait l’objet d’une exposition personnelle à Passerelle Centre d’art contemporain, Brest. Un site internet, mis en oeuvre par Documents d’Artistes Bretagne, rend compte de la résidence et des étapes de conception et de réalisation du projet.

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ETUDE & VEILLE


 
_VEILLE_URBAINE
 
<strong>David Renault, Mathieu Tremblin. Veille urbaine « Douze feux de camp »,</strong><em> 2004-2016, <br> Photographies argentiques transférées sur photographies instantanées, <br> 10,2 cm x 10 cm (chaque).</em><strong>Mathieu Tremblin. Veille urbaine « Seize affichettes de chats perdus »,</strong><em> 2004-2016, <br> Photographies argentiques et images numériques transférées sur photographies instantanées, <br> 10,2 cm x 10 cm (chaque).</em><strong>Mathieu Tremblin. Veille urbaine « Seize dépôts de gobelets en carton à New York »,</strong><em> 2004-2016, <br> Images numériques transférées sur photographies instantanées, <br> 10,2 cm x 10 cm (chaque).</em><strong>Mathieu Tremblin. Veille urbaine « Seize enjoliveurs »,</strong><em> 2004-2016, <br> Photographies argentiques transférées sur photographies instantanées, <br> 10,2 cm x 10 cm (chaque).</em><strong>Mathieu Tremblin. Veille urbaine « Sept signalétiques en ballons »,</strong><em> 2004-2016, <br> Photographies argentiques transférées sur photographies instantanées, <br> 10,2 cm x 10 cm (chaque).</em><strong>Mathieu Tremblin. Veille urbaine « Trois dépôts de vêtements à Rennes »,</strong><em> 2004-2016, <br> Photographies argentiques transférées sur photographies instantanées, <br> 10,2 cm x 10 cm (chaque).</em><strong>David Renault. Veille urbaine « Quatre enseignes vides »</strong><em> 2004-2016,<br> Images numériques transférées sur photographies instantanées <br>10,2 cm x10 cm (chaque)</em><strong>David Renault, Mathieu Tremblin. Veille urbaine « Sept réparations de vitres brisées »,</strong><em> 2004-2016,<br>Photographies argentiques et images numériques transférées sur photographies instantanées <br>10,2 cm x10 cm (chaque)</em>
  
 
Conception, photographie : David Renault, Mathieu Tremblin.
 
Veille urbaine est une étude des traces d'urbanités libres ou prescrites, une ressource iconographique des usages individuels en prise avec la gestion collective des usages. À la manière d'un répertoire photographique, cette série recense sous forme de typologies ou de relevés spécifiques des lieux communs de nos pratiques de l'espace à échelle humaine.

Avec Veille urbaine, il s'agit de porter un regard attentif à la ville envisagée comme référent singulier pour nombre de pratiques artistiques et culturelles, et dont la compréhension complexe ne peut être réduite à des données sociales, architecturales ou économiques mais doit assurément intégrer les composantes furtives de son expérience en tant qu'usager.
 

_HOBO_CODE_EXTENDED
 
  
 
David Renault, Mathieu Tremblin - Hobo Code Extended, 2008
Rennes, Thorigné-Fouillard
Hobo code, peinture aérosol signalétique.
Dimensions variables.
Conception, action, photographie : David Renault, Mathieu Tremblin
 
Le code Hobo a été élaboré entre le XIXe et le XXe siècle par les Hoboes, ces voyageurs clandestins qui se déplacaient via les trains de marchandises aux Etats Unis. Une des possibles origines du terme Hobo est la contraction de « Hopping Boxcars ». Une autre plus romantique est « Homeless Bohemian » et se réfère surtout à leur mode de vie, basé sur le don, le squat et le vol.
Le code en est un produit dérivé ésotérique ; une signalétique qui autorise le partage d'information avec ceux capables de la lire ; une signalétique essentielle à la survie et au vagabondage de ce réseau clandestin ; une signalétique transversale qui recouvre tous les aspects de leur quotidien. Fragmentaire et sans finitude puisque déformé à mesure des utilisateurs et des voyages, ce langage reste actuel.
David Renault et Mathieu Tremblin étayent ce code de nouveaux signes inspirés par leur expérience graffitique. Et ils l'appliquent au territoire périurbain à la peinture aérosol de marquage, de sorte que ce répertoire de signes cryptiques se mêlent à celui de la signalétique de voirie.
 

_PIQUETS_DE_DIGRESSION
 
David Renault, Mathieu Tremblin - Pièces à conviction « Piquets de digression », 2008
Documentation. Photographie instantanée
10,2 cm x 10 cm
+ Cliquez sur l'image pour voir un détail
 
Les piquets de digression sont les faux frères des piquets de marquage des opérateurs de la voirie, puisqu'ils induisent une marche prospective qui se superpose au plan d'aménagement du site et créent un désordre dans la rigueur signalétique du futur chantier. Ils permettent de baliser les confins d'un cheminement.
 

_GLANAGE
 
David Renault, Mathieu Tremblin - Glanage, 2012
Vidéo Full HD, couleur, 16:9
1 h 37 min 40 s
Production : Art4Context, Quimper
 
Glanage est une vidéo qui documente en plan fixe le développement progressif d'une succession de photographies instantanées posées sur le sol du lieu de la prise de vue. Le corpus d'images est constitué à l'issue de la résidence de repérage des artistes et rassemble des vues singulières de formes vernaculaires ou de bricolages, de reliquats de gestes ou d'accidents observés à Quimper. Le rythme de visionnage de cette sorte de diaporama tributaire de la réaction chimique renvoie à la dimension elliptique de toute collecte photographique réalisée dans le sillage d'une expérience à échelle humaine du territoire.

Glanage apparaît comme une mise en scène du travail d'enquête urbaine auquel se livrent les artistes quotidiennement en préambule de toute intervention et à partir duquel ils réfléchissent les modalités d'interaction de leurs œuvres avec le réel.
 
 

_MENUISERIE_DE_TERRAIN_VAGUE
 
 
 
David Renault, Mathieu Tremblin - Menuiserie de terrain vague, 2012
Treillage, bois, découpe, peinture aérosol, peinture acrylique, rouleau
800 cm x 250 cm x 2 cm
 
« [...] Bien qu'au premier aspect l'art du treillageur semble très circonscrit, il ne laisse pas pourtant de devenir assez compliqué si l'on ne veut pas se borner à faire des palissades ; il y a de l'imagination, du dessin, dans la forme de ces kiosques, de ces boulingrins, de ces ponts chinois, de ces berceaux et de toutes ces jolies constructions qui ornent les jardins qui donnent du charme, de la vie, à leur paysage artificiel. »
Paulin Desormeaux, Introduction du manuel du treillageur et du menuisier des jardins (BNF, 1836).

Menuiserie de terrain vague est un ensemble de structures de treillage sur lesquelles viennent se greffer des silhouettes aux formes graphiques identifiables, architectures, végétaux, mobiliers, graffitis, objets et autres traces remarquables de la ville vécue issues de l'univers du terrain vague, de la friche, du chantier.
 
 
Vue de l'exposition Panorama de la jeune création, Biennale d'art contemporain, Bourges
 

_CHEMIN_DU_DÉSIR
 
  
 
David Renault, Mathieu Tremblin - Chemins du désir (action) « Prairies Saint-Martin, Rennes », 2014,
Espace vert, chemin du désir, marche
1700 x 30 cm, 1500 cm x 30 cm, 1500 cm x 30 cm, 900 cm x 30 cm, 4500 cm x 30 cm, 7 h

Documentation, Image numérique, Supports et dimensions variables
 
 
 
En architecture, la notion de chemin du désir ou ligne du désir désigne aux chemins tracés dans les espaces verts à mesure du passage des habitants qui dessinent leur trajet quotidien, comme un déterminisme résistant à la rigueur de la carte tracée par l'urbaniste. Il arrive parfois que ces chemins, après avoir été adjoints au cadastre lorsqu'ils perdurent pendant plusieurs années, deviennent des chemins réguliers, pris en considération par les services de l'urbanisme ou de la voirie et soient ainsi officialisés par une couche de gravier.

« En résidence en 2008 au Blosne, Rennes pour le cycle Correspondances citoyennes sur invitation de l'Âge de la tortue nous avions procédé durant quinze jours à une enquête sur les signes d'appropriation du territoire par les habitants du quartier. Zone d'habitation des plus vertes à Rennes, l'omniprésence des chemins du désir sur le quartier nous avait d'autant plus marquée que nous avions déjà relevé depuis plusieurs années d'autres chemins du désir, plus rares, dans la ville. Pis, elle nous avait donné l'idée d'une action intitulée comme de juste Chemins du désir, réalisée l'année suivante en janvier 2010 une première fois sur le boulevard de la Tour d'Auvergne à Rennes. »

À la mesure du pas et grâce à une marche forcée, l'action Chemins de désir consiste à augmenter un chemin de désir existant d'extensions poétiques et a-fonctionnelles.
 
  
 
Chemins du désir (croquis préparatoire) « Prairies Saint-Martin, Rennes », activé le 19 février 2014. 2010.
Dessin vectoriel, sérigraphie sur papier BFK Rives 250 g, coins photo, cadre avec haute feuillure, 80 cm x 60 cm,
Production : La Criée centre d'art contemporain, Rennes
Sérigraphie : La Presse Purée
 

_CHEMIN_DU_DÉSIR_ALLÉE_DE_LUCERNE
 
  
 
 
 

_CARTE_INDICIELLE
 
David Renault, Mathieu Tremblin - Carte indicielle du quartier Debain-Michelet, 2014
Photographie, montage, dessin vectoriel, impression traceur monochrome sur papier machine,
118,9 cm x 84,1 cm
+ Cliquez sur l'image pour voir un détail
 
La Carte indicielle du quartier Debain-Michelet est une traduction graphique de la marche de repérage et de la visite orientée réalisées par David Renault et Mathieu Tremblin dans le quartier Debain-Michelet en préambule de leur intervention Menuiserie de façade. Elle rassemble des signes et des traces d'usages, de bricolages, d'anomalies et d'accidents, ainsi que des singularités architecturales propres au quartier. 
 

_MENUISERIE_DE_FAÇADE
 
  
 
David Renault, Mathieu Tremblin - Menuiserie de façade, 2014
Saint-Ouen,
Treillage, bois, découpe, peinture acrylique, rouleau, pulvérisateur, vernis, pinceau
Dimensions variables

Documentation. Image numérique. Supports et dimensions variables
 
Menuiserie de façade est un ensemble de structures de treillage sur laquelle viennent se greffer des silhouettes aux formes graphiques identifiables, architectures, végétaux, mobiliers, graffitis, objets et autres traces remarquables collectés sur le quartier Debain-Michelet lors de marches collectives de veille menées par les habitants et orientés par les Frères Ripoulain.

« [...] Bien qu'au premier aspect l'art du treillageur semble très circonscrit, il ne laisse pas pourtant de devenir assez compliqué si l'on ne veut pas se borner à faire des palissades ; il y a de l'imagination, du dessin, dans la forme de ces kiosques, de ces boulingrins, de ces ponts chinois, de ces berceaux et de toutes ces jolies constructions qui ornent les jardins qui donnent du charme, de la vie, à leur paysage artificiel. »
Paulin Desormeaux, Introduction du manuel du treillageur et du menuisier des jardins (BNF, 1836).

Menuiserie de façade se réfère à la menuiserie de jardin et déplace cette pratique d'ornementation vers une mise en perspective analytique des composantes environnementales visuelles qui confèrent au quartier une singularité. Ici les éléments de « façade » sont à saisir sur le mode de la métonymie – des associations en treillage et silhouettes qui pointe les usages et les particularités du territoire.
Menuiserie de façade installée en situation procède du collage autant que du trompe-l'oeil et invite à une sorte de jeu visuel où le visiteur part à la recherche de chaque composition pour mettre en résonance ces représentations indicielles avec son expérience du quartier.
L'ambition de Menuiserie de façade est de réintroduire une altérité, en prise avec la réalité des usages du territoire urbain, au sein d'un registre décoratif désormais caricatural du fait de la commercialisation en grande distribution pour répondre à une conception résidentielle pavillonnaire de la ville.