|
 |
|
 |
|
 |
|
 |
|
 |
|
 |
|
 |
|
 |
Le temps pour horizon, 2020 Parfum, flacon d'eau salée, pierre calcaire fossilifaire présentée sur un socle en bois. Co-produit avec Le Château d'Oiron, Centre des Monuments Nationaux Remerciements Didier Poncet et Olivier R.P. David Photos: Aurélien Mole |
|
Partant des différentes histoires géologiques et architecturales de la pierre, deux appellations ont été particulièrement frappantes par leur poésie : les pierres d'attente et les déposées. Dans les deux cas leur temps est en sursis, suspendu. Elles forment des récifs qui résistent. La pierre nous ramène à une temporalité pétrifiée, vestiges de vie et de mouvement, de confrontation entre les éléments. La construction du parfum s'est faite autour d'une molécule : le diméthylsulfure qui a la particularité de sentir les embruns marins lorsqu'elle est fortement diluée. Cette molécule produite entre autre par les phytoplanctons jouent un rôle capital dans la formation des nuages et dans l'équilibre du climat. Entourée d'ambre gris naturel, d'absolu de son de blé et de menthol, son odeur est fraiche et à la fois épicé car rehaussée par de l'absolu d'immortelle. Elle ouvre sur un horizon, un espace, un souffle qui semble à la fois palpable et inaccessible. Deux temporalités s'oppose : l'une immuable, l'autre volatile. |
|
|
 
|
|