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Vues de l'exposition Transmission studies, au Mac, Musée d'art contemporain, Marseille, 2003
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Pléstéshonne, 2003 Trois modules en medium peint, 3 téléviseurs, 3 bandes vidéo en boucle, 3 sièges de bureau, objets divers, (éléments en plastique, aimants sur plaque métallique, corbeille en plastique et papier chiffonné)
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Pléstéshonne, 2003 Module 2 |
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Pléstéshonne, 2003 Modules 1 et 3 |
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Pléstéchone (playstation), "bureau-hélice", qui condense des expériences mécaniques, des manipulations, et des tentatives d'organisation. La structure se compose de trois parties. - Un espace "fontionnel" dans lequel sont mis à disposition de petits modules en plastique. Tel un bureau de prototypes, le visiteur y est invité à effectuer des manipulations comme l'indiquent les images qui défilent sur le moniteur. Le moniteur fonctionne comme un phéromone des activités possibles. - La deuxième partie requiert une attitude plus contemplative, devant le défilement des nuages sur le moniteur auquel font écho les masses blanches du papier froissé dans la poubelle, des histoires de passage et de défilement. - La troisième partie poursuit cette idée d'une contemplation atmosphérique. La neige de l'écran répond aux aimants disposés devant elle, entre brouillage et stimuli comme une décision à prendre pour que les choses soient activées. |
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Éco-filtre audiophonique, 2003 CD audio "Best of Jimmy Durante", vidéo, photographie, 2 moniteurs, volume en bois et caoutchouc (disque géant), moquette, peinture, 2 portes Vue de l'exposition Transmission Studies, Mac Galeries contemporaines des musées de Marseille |
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L'expérience : faire assimiler à deux mainates les chansons de Jimmy Durante en les exposant de façon continue à son "best of" musical. Un espace contient la représentation de cette expérience : des vidéos des mainates, des chansons de Jimmy Durante, deux portes closes sur un hypothétique laboratoire, un siège en forme de disque vinyl. Ce système d'"enregistrement" vivant génère des pertes ainsi que des déformations, même si l'apprentissage réussit, les chansons nous parviennent, mais comme tronquées. Ainsi, le dispositif plutôt que d'amasser des informations - dans l'idée contemporaine de la multiplication informatique des "sauvegardes"- restitue en quelque sorte la mémoire à l'oubli, favorisant les pertes successives dues à la transmission verbale. L'amnésie facilitée, quelque chose d'une temporalité différente de l'archivage se met en place, et suscite un flux, plutôt qu'une sédimentation. Éco-filtre audiophonique résonne comme un écho négatif aux paroles archivées qui coulent dans les canalisations du Transmetteur polyphonique de rêves. |
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Pour toutes les vues de l'exposition, les photographies sont de Jean-Christophe Lett. |
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