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Dessiner, 2014 Crayons de bois, colle et socle en pmma translucide, 130 x 135 x 90 cm. Vue de l'exposition Les concepts sont des monstres, La Gâterie, La Roche-sur-Yon, 2014.
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Etreinte (le grand bibelot), 2012 350 serre-joints. 112cm x 117cm x 181cm.
Plancher/socle, 2012 5000 cubes de bois (sapin de pays) de 6cm x 6cm chaque. 700cm x 300cm.
Vue de l'exposition à la gelarie RDV, Nantes. Cliquez sur l'image pour voir d'autres vues.
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De quelques préceptes introductifs à la mesure d'un paysage émotionnel, il s'agit de projeter des lignes ou un horizon, par impressions et bégaiements. Considérant un espace à la fois tangible et symbolique ainsi qu'un marcheur voué au calcul physique de ce dernier, l'arpentage suit un protocole de base, provisoire et nécessairement révisable : - voir la topologie environnante comme un en dehors soi, - toiser l'invisible en entrant par la porte du visible, - prendre pour mesures l'infiniment petit et l'infiniment grand, - expérimenter les échelles autant de fois que possible... Ces réglages physiologiques, envisageables et conseillés, permettent de sortir d'un rapport purement anthropométrique avec les objets du paysage et de se positionner en conquête du sensible, dont l'acception englobe des déclinaisons multiples et différentielles. Par répétition du procédé, une décolonisation des perceptions s'opère et révèle d'autres horizons, des mondes gigognes, démontrant qu'une géométrie affective se rit des théorèmes et réciproques mais ne saurait être simple nominalisme.
Irma Sweitz |
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100x2D, 2010 100 équerres en bois, visses et écrous papillons, 80 cm x 60 cm x 50 cm. Cliquez sur l'image pour voir une vue d'exposition au Salon de Montrouge. Photo : DR |
 
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