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Le site BASE, publié par Documents d'Artistes Bretagne, diffuse les productions de récents diplômés de l'Ecole Européenne Supérieure d'Art de Bretagne, qu'ils soient aujourd'hui artistes plasticiens, graphistes ou designers.
L'EESAB et DD'AB se sont associés pour mettre en lumière les travaux d'anciens étudiants des quatre sites de l'EESAB via la création d'un module documentaire.
Le site BASE permet aux artistes de publier de nombreux contenus : oeuvres documentées (par des photos, des vidéos et des textes), textes, parcours, projets en cours et actualités.

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LES CHANTIERS-RESIDENCE, menés par Passerelle Centre d’art contemporain et Documents d’Artistes Bretagne, accueillent chaque année deux artistes émergents vivant et travaillant en Bretagne pour mener à bien un projet, accompagnés d’acteurs professionnels.
À l’issue de 3 mois de résidence, le projet fait l’objet d’une exposition personnelle à Passerelle Centre d’art contemporain, Brest. Un site internet, mis en oeuvre par Documents d’Artistes Bretagne, rend compte de la résidence et des étapes de conception et de réalisation du projet.

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MAJ 29-10-2014
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MEET THE RESIDENTS

Résidence au Lycée Victor Hugo, Hennebont, en partenariat avec l'Artothèque-galerie Pierre Tal-Coat.
Six sessions entre septembre 2011 et février 2012. Performances & Installations.

MEET THE RESIDENTS fait référence à The Residents, groupe transdisciplinaire expérimental Do it yourself qui aurait été créé à la fin des années 1960 à San Francisco,et que les spécialistes du mouvement post punk classent parmi la freak scene des années 1970-80. Si ce groupe est connu pour avoir toujours conservé l'anonymat de ses membres et fictionnalisé son histoire pour en façonner un véritable mythe vivant, The Residents est surtout repéré pour ses concerts mêlant les disciplines artistiques, ses décors et costumes très élaborés, et plus particulièrement encore ses masques en formes de globes oculaires. A l'instar des Residents, notre démarche emprunte au cinéma, à la musique, au théâtre, etc., ainsi qu'à la culture populaire autant que savante. Chaque projet génère la création de nouveaux personnages que nous incarnons et faisons évoluer en fonction du contexte donné. Ici, les costumes s'inspirent de l'architecture spécifique du lycée Victor Hugo. Réalisés à partir des formes et des couleurs de la signalétique et des espaces de l'établissement, nos costumes intègrent également le jardin intérieur du lycée par le faux gazon vert cousu sur les masques. De même avons-nous décidé que nos accessoires de performances seraient rouges, couleur que l'on retrouve sur les grilles intérieurs du lycée : étagères, rampes d'escaliers, rembardes, etc. L'image générique que nous avons utilisée comme logo vecteur de communication (flyers et badges), détourne une peinture murale figurant un oeil apparaissant dans une trouée de murs de briques, que nous avons repérée dans un couloir du lycée.

 
 
Bulles de propagande

 

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Le jour de la rentrée scolaire des élèves de 2ndes est un jour important pour l'adolescent qui entre pour la première fois au lycée, sorte de sas entre l'enfance passée et sa futur vie d'adulte. Entre excitation et anxiété de l'inconnu, de l'altérité, le jeune adulte se fabrique une bulle intérieure afin de passer au mieux l'épreuve rituelle de la rentrée.
Face à cette bulle de protection, nous proposons une rencontre avec notre propre bulle prise entre fiction et réalité. Positionnés à l'entrée du lycée, nous distribuons des tracts jouant sur plusieurs registres :
- détournement du règlement intérieur du lycée ;
- références culturelles à la performance artistique ;
- références artistiques personnelles.
Les confettis contribuent à la dédramatisation de ce temps délicat pour l'élève. 
 
 
Bulles de propagande v.2

 

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Cette performance est une autre version de la première, adaptée au nouveau contexte in vivo, puisque tous les élèves sont alors réunis pour la première fois dans l'enceinte du lycée. A la sonnerie annonçant la récréation de milieu de matinée, nous partons de notre bureau de création/médiation, traversons l'établissement scolaire en passant par le hall principal et nous rendons au centre de la cour où se trouve un grand bac à jardiner circulaire de briques rouges. Le mégaphone diffuse une musique répétitive au rythme de laquelle les deux personnages marchent de manière absurde. Une fois arrivés, l'un des personnages monte sur le bac et se met à marcher sur le muret. Le second tourne dans le sens contraire en lui distribuant les tracts qu'il crie alors au mégaphone en direction des élèves. De temps à autre, le second souffle dans une sorte de corne double sonnant comme un sifflet de fête. A la sonnerie de fin de récréation, les personnages retournent d'où ils viennent en se mêlant aux lycéens de la même manière qu'ils sont arrivés. 
 
 
Le Jardin zen

Au centre du lycée se trouve les vestiges d'un bois de chênes avec talus. Lorsque nous y avons découvert ce bac, il était alors recouvert de brindilles, de feuilles mortes, de cupules de glands, comme abandonné, en friche, sans fonction ni statut. Après l'avoir nettoyé, nous avons dessiné à l'aide de glands récupérés au sol, les contours des pierres présentes, lui donnant par cette pratique un statut de jardin zen. Nous ne savions alors pas que ce bac avait été créé quelques années auparavant par les agents techniques du lycée à l'occasion de l'année du Japon, et qu'il s'agissait bien d'un jardin zen. 
 
 
Sleepy And Smily

Dans l'entrée principale du lycée se trouvent de grandes étagères métalliques mises à la disposition des élèves pour y déposer leurs sacs durant les récréations et les moments où ils ne sont pas en cours. Le plus souvent, les lycéen(ne)s y jettent leurs sacs sans y porter attention. Ce matin-là, nous y étions déjà allongés, somnolant. Les sacs furent jetés comme à chaque fois jusqu'à ce que certains élèves remarquent notre présence et essayent de communiquer avec nous : interpellations orales et physiques, dessin réalisé sur le bras, et même quelques coups. 
 
 
No More Communication

 

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Situation : une caméra de surveillance (et son moniteur de contrôle situé dans le bureau des surveillants) dirigée vers la zone où les élèves déposent leurs sacs lorsqu'ils ne sont pas en cours ; des haut-parleurs (et le micro combiné téléphonique dans le même bureau) permettant aux personnels de la vie scolaire d'adresser des messages aux lycéens. Le premier personnage dirige le second du bureau des surveillants à partir du combiné et du moniteur de contrôle, et commente les réactions de son comparse qui exécute ses directives, ainsi que les interactions survenant avec les élèves. Le premier voit mais n'entend pas le second, et inversement. Le brouhaha généré par les lycéen(ne)s et la mauvaise qualité de la diffusion sonore rend la communication très difficile, renforçant l'absurdité de la situation. Dans le bureau des surveillants, le personnage ordonneur est lui-même débordé par le flux des élèves et la tension générée par le dispositif.
 
 
Les Iconoclastes

 

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L'action est ici prétexte à créer une installation performative. Certaine plaques de faux plafond sont déposées au sol à l'aplomb vertical exacte de leur position initiale. Une fois l'installation trminée, le cheminement des élèves dans le grand hall du lycée est ainsi perturbé, les contraignant à modifier leurs déplacements et à percevoir autrement le lieu et une de ses composantes architecturales.
 
 
Usage de faux

Avec un rituel précis, les personnages prélèvent la poussière se trouvant dans les faux plafonds afin de lui rendre son statut de vraie poussière en la dispersant dans le lycée. La performance prévue pour durer une grande partie de la journée, sera interrompue au bout d'un quart d'heure environ par la personne en charge de l'intendance du lycée. A la suite de cet acte de censure, nous demandons à avoir une explication en présence du Proviseur dans notre bureau de création/médiation. Nous apprenons alors que c'est sous la pression de certains agents techniques vexés par notre performance précédente, que celle-ci a été interrompue cette fois. Cet échange cordial permet à chacun d'exposer son point de vue, et d'échanger notamment sur la place de l'art et de l'artiste dans l'espace public. Nous demandons également à rencontrer les agents techniques afin de leur expliquer notre travail et notre présence dans le lycée, ce que nous avions souhaité depuis le début de la résidence. Trois personnes représenteront ultérieurement les services techniques, l'un deux commençant la rencontre en nous invectivant bruyamment, puis se retirant en claquant la porte. Les deux autres agents accepteront la discussion avec calme, ouverture d'esprit, et même amusement. 
 

Media not computed.

 
 
Industriekindergarten

Situation : le lycée V.Hugo est situé dans une zone artisanale, en face d'un magasin de bricolage et d'un supermarché. Cette performance consiste à transporter des parpaings du magasin au lycée, dans le but d'y construire un mur sous le préau aux dimensions exactes du jardin zen (voir performance 3), puis de le détruire. Ce jardin industriel questionne ainsi la relation ambigüe et polémique de l'école avec l'entreprise.
nota : la musique diffusée durant la pause déjeuner est celle d'Einstürzende Neubauten, célèbre groupe berlinois de musique industrielle dont le nom signifie : nouvelles constructions s'écroulant. 
 
 
Transport de faux

La performance relève d'une action qui par nature est éphémère. Par le déplacement et l'échange de pièces d'architecture, en l'occurrence deux plaques de faux plafond, l'oeuvre trouve ici sa trace pérenne dans l'espace public.
nota : le baiser (au dos de la plaque) fait doublement référence à celui de Rindy Sam sur le monochrome blanc de Cy Twombly exposé à Avignon en 2007, que nous avions déjà évoqué dans notre installation à la galerie-artothèque Pierre Tal Coat en 2008. 
 
 
Quiero Saber (Music For A Highschool)

Dans l'auditorium du lycée baigné de lumière rouge, une installation réalisée avec une grosse sono évoquant le concert rock, diffuse les créations musicales Quiero Saber (Music For A Highschool). Chacun des sept morceaux de musique a été réalisé à partir de notes prises en écoutant aux portes des cours. Ces notes ont ensuite été agencées afin de créer des textes poétiques servant de base à nos compositions musicales.

QUIERO SABER (Music For A Highschool)
Recorded live at Hillside studio on January 9-10-15-16-19th, 2012.
7 compositions créées durant la résidence "Meet The Residents" au Lycée Victor Hugo, Hennebont, sept 2011-février 2012, en partenariat avec l'Artothèque-galerie Pierre Tal-Coat.
 
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