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Jean-François KARST

UPDATED 2018-05-16
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Karl, 2012
Plomb, résine polyester, peinture email
En collaboration avec Jacques-Alexandre Gillois
 
Cette série de pièces est un travail collectif de deux plasticiens : Jean- François Karst et Jacques-Alexandre Gillois. Inspirés dans leur productions par la transformation des matériaux, le mimétisme, le faux semblant et l'illusion, d'abord lié à une certaine histoire de la sculpture mais également propre au domaine du faux, de la copie et de la contre façon.
Les pièces sont réalisées en plomb,en résine polyester et peintes à la peinture métallisée. Élaborées selon une technique complexe et méticuleuse qui mêle modelage, moulage et peinture, qui de ce fait demande un temps de réalisation assez long, excluant toute possibilité de rentabilité en tant que fausse monnaie .D'autre part si une pièce est réinjectée dans le circuit, la peinture s'use et s'efface et la pièce perd de son pouvoir de mimétisme. Jean-François Karst et Jacques Alexandre Gillois revendiquent les pièces comme une action artistique interrogeant le statut et la notion de valeur de l'oeuvre. Si les pièces ressemblent à s'y méprendre aux véritables pièces d'un Euro, la face est ornée du visage stylisé de Karl Marx dont les thèses qui ont inspiré le communisme et ont profondément marqué le XX ème siècle raisonnent de manière particulière vis à vis du monde économique et des crises d'aujourd'hui.
 
Crochet, 2014
Peinture acrylique
 
Crochet est une oeuvre qui répond à l'invitation faite par Karim Ould, Jean- Benoît Lallemand et Michaël Chesneau pour l'exposition « Peindre 2 » à la galerie Mica.  Crochet s'inscrit dans la suite des tableaux réalisés par Jean-François Karst. Depuis une dizaine d'années, Jean- François Karst utilise la peinture d'une manière particulière, il fabrique des objets en volumes qui prennent l'apparence des supports, des matières et des éléments habituellement utilisés par les peintres (toiles, clous, châssis...).
Ici, grâce à une technique complexe de moulage, il a reproduit un crochet inséré dans une cheville. L'objet et sa mise en situation sur un des murs de la galerie évoquent une oeuvre absente. Comme un tableau qui aurait été retiré de l'exposition sans que l'on en connaisse la raison. En appliquant successivement de fines couches de peinture qui à force de superpositions viennent remplir un moule qui contient l'empreinte de l'objet original, Jean-François Karst réussit à faire exister un objet à la fois réel et illusoire. Tout comme dans la série des antennes paraboliques en céramiques réalisées pour 2 Angles à Flers en 2011, ou encore la série de fausses pièces d'un euro (Karl), l'oeuvre produite joue avec l'insignifiance, c'est-à-dire qu'un spectateur non averti peut passer à côté de l'oeuvre sans la remarquer au premier coup d'oeil.
 
Le Radeau, 2003
Bois médium, plâtre, gouache, peinture
à l'huile, peinture acrylique, silicone
 
Saturne, 2003
Bois médium, plâtre, gouache, peinture à
l'huile, peinture acrylique, silicone
 
 Ces deux boîtes de chocolats sont réalisées en bois médium. Sur le dessus des boîtes, j'ai reproduit à la peinture à l'huile deux tableaux célèbres: le Radeau de la Méduse  de Géricault et Saturne dévorant un de ses fils  de Goya. Le fond de la boîte est réalisé en plâtre peint à la gouache dorée puis vernie, les chocolats sont en peinture acrylique moulée et en silicone.
En revisitant ces deux tableaux célèbres, j'ai voulu repousser certaines mises en forme habituelles de la peinture. Outre le fait de ne pas avoir utilisé un des supports classiques de la peinture (le châssis sur toile), j'ai cherché à faire passer la peinture de la deuxième à la troisième dimension. En utilisant une technique de modelage puis de moulage, ma volonté était d'utiliser véritablement la peinture comme un volume, et par la suite d'en faire un objet. La particularité de ces boîtes, comme objets de conditionnement décorés qui ne dévoilent leur contenu qu'une fois ouvertes, me paraît assez proche de l'idée que l'on peut se faire d'un tableau.

L'agencement des chocolats, et la part de composition, de présentation, plus qu'un simple rangement me semble comparable avec une pointe d'ironie à certains réflexes de composition en dessin ou en peinture, mais également à tout volume ou surface se voulant un minimum structuré. Enfin, le caractère tragique et cannibale des deux scènes dépeintes par Géricault et Goya renvoie aux reproductions criardes de tableaux apaisants et angéliques, petits chats et autres bouquets de fleurs qui décorent souvent ces boîtes de chocolats très en vogue au moment des fêtes.