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Hall 12, 2014 Peinture acrylique, 1100 x 257 cm 620 x 257 cm Projet participatif de conception et réalisation de peintures murales dans 3 halls d'immeubles du centre ville de Rennes, pour le PHAKT et le bailleur social Archipel Habitat
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Hall 16, 2014 Peinture acrylique, 1100 x 257 cm 620 x 257 cm Projet participatif de conception et réalisation de peintures murales dans 3 halls d'immeubles du centre ville de Rennes, pour le PHAKT et le bailleur social Archipel Habitat
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Hall 20, 2014 Peinture acrylique, 1100 x 257 cm 620 x 257 cm Projet participatif de conception et réalisation de peintures murales dans 3 halls d'immeubles du centre ville de Rennes, pour le PHAKT et le bailleur social Archipel Habitat |
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Depuis plusieurs années, le travail de peinture et de dessin de Jean-François Karst s'articule autour de la notion de motifs, soit pour résumer : l'articulation d'un ou plusieurs éléments graphiques répétitifs organisés sur une surface. Ce travail questionne des notions simples de construction, compositions, contrastes, rapports colorés, textures (...) et de tous moyens permettant d'envisager un ensemble de possibilités. En suivant ces pistes, on obtient par étapes une direction permettant de suivre les différents actes et actions qui font le contenu d'une image, d'un dessin, d'une fresque, d'un tableau... En bref, de tout ce qui peut être donné à voir. Repeindre son quotidien est un projet de peintures murales participatif dans les halls quasiment identiques de trois immeubles de la rue du Papier-Timbré à Rennes dans le Quartier du Colombier. Dans le premier numéro de la revue De Stijl paru en 1917, Bart van der Leck, peintre, entame un questionnement sur les cinq points essentiels qui distinguent la peinture de l'architecture. Parmi ces cinq points : « La peinture moderne est ouverte et s'oppose au caractère conjonctif, fermé de l'architecture. » Il n'est pas question ici d'opposer peinture et architecture, mais d'actionner l'ouverture spécifique à la peinture qu'évoquait Bart van der Leck. Ouverture dans tous les sens du terme, puisqu'il s'agit ici de réaliser des peintures murales dans les halls des immeubles. Le hall d'entrée n'est pas un espace anodin, ce n'est pas l'espace clos d'une galerie ou d'un musée, mais, c'est un lieu de passage qui fait la transition entre l'espace public (l'extérieur, la rue) et l'espace privatif de l'appartement. Ouverture également parce que ce projet est pensé comme une collaboration entre l'artiste, les habitants des immeubles et le Phakt. Le projet repose sur un processus qui inclut la participation des habitants au cœur de la composition de la peinture murale. A partir d'éléments graphiques et de formes prédéfinies, les habitants qui le souhaitent seront invités à élaborer ensemble la composition de chaque fresque. Il n'est pas question ici d'imposer une image ou un ornement décoratif, mais de réfléchir ensemble à ce qui fait œuvre dans le sens d' «œuvre ouverte» dont parlait Umberto Eco dans son essai éponyme de 1965. C'est-à-dire d'une œuvre qui repose à la fois sur l'interprétation et la participation de celui qui en fait l'expérience. Dans ce cas, le hall d'immeuble commun à toutes et tous devient ce lieu spécifique d'échange et de mise en relation : entre l'intérieur et l'extérieur, le public et le privé, l'habitant et l'usager, l'artiste et le regardeur, et surtout ceux qui inventent et créent un acte artistique collectif et ceux qui le regardent. |
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Voir quelques étapes du Projet |
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